Le " Programme Démocratisons le loisir " est notre concept phare. Imaginé et conçu par l'Administrateur Directeur Artistique, au-delà d'une simple formule, cet ambitieux projet de développement personnel et d’un mieux-vivre psychologique en faveur des enfants et des adolescents, allie presque inconditionnellement les notions :

de divertissement, de détente, d'amitié, à celles : d'éducation, de civisme, de citoyenneté, de développement participatif.

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Plus spécifiquement, le Programme, dont le leitmotiv découle de l'Article 31 de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant (et plus généralement des articles 13, 15, 17, 23 et 29), s'appuie sur la pratique de l'art-thérapie.

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Conformément à cette discipline, le procédé est simple :

expérimenter des activités de dessin, peinture, modelage, sculpture, mais aussi

la musique, l’écriture ou le théâtre, dans le cadre d’une relation thérapeutique

accueillante et créative, pour permettre à l’enfant ou l’adolescent de libérer ses

émotions et apaiser ses angoisses.

Nous mettons ainsi nos compétences, savoir-faire et expérience pour participer

et contribuer valablement à la reconstruction, voire à la guérison, des jeunes

populations vulnérables. Car notre Programme s'adresse particulièrement aux mineurs qui ont subi un traumatisme quelconque.

Nous avons donc recours à différentes médiations thérapeutiques. Cela inclue pour nous de :

• Définir et tenir le cadre de l'atelier : respect entre les participants et des différentes règles, respect des différents temps, respect du matériel, etc.

• Accompagner les participants dans leurs cheminements, réflexions, et apporter une aide technique si nécessaire.

• Mesurer le temps d'échange.

• Discerner ce qui se joue sur le plan psychologique au décours de l'atelier, c'est-à-dire bien sûr le cheminement intérieur des participants compris à la lumière des œuvres, mais aussi les liens tissés au sein du groupe et avec l'animateur. Ceci se fera en fonction de la formation de l'animateur et de ses capacités à repérer de tels éléments.

• Veiller à demeurer dans une approche pluridisciplinaire, en favorisant les échanges entre professionnels (animateurs, psychologues, psychiatres...) dans les circonstances où cela est nécessaire, pour garantir une prise en charge optimale des personnes.

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Indépendamment de ce qui vient d'être relevé, nous n'excluons pas non plus les jeunes dits " normaux " ; des formules plus globales leur sont également consacrées, basées sur l'enseignement de la citoyenneté, du civisme, car nous considérons qu'avec la perte des valeurs, la démission parentale, l'influence des nouvelles technologies de la communication, etc., cette jeunesse doit elle aussi être encadrée et accompagnée.

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Enfin, nous avons opté pour un encadrement de proximité : plutôt que d'ériger nos propres locaux pour recevoir les populations désireuses, nous nous déployons chez nos partenaires institutionnels pour animer le Programme auprès des bénéficiaires.

Il s'agît donc pour nous de développer des partenariats avec des institutions telles que : les écoles, centres spécialisés, mairies, collectivités locales, centres aérés, colonies de vacances, etc.

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Pour rappel, nous avons dans le passé mené des actions dans ce sens : Camp de vacances pour les enfants des cadres de l'entreprise Shell à Owendo au CDM, stage d'initiation à la marionnette à l'Hôpital Albert SCHWEITZER de Lambaréné, durant lequel nous avons monté un atelier d'art dramatique au bénéfice d'enfants hospitalisés (environ les trois quarts) et de ceux issus du personnel soignant résidant, animation des Clubs Journal scolaire de l'Institut Sciences Pool (feu rouge de la Peyrie) et celui du Lycée Djoué Dabany à Libreville, création du Village de vacances Louise Bendome à l'Hôtel de Ville de Lambaréné, pour ne citer que ces exemples.